"Allez savoir pourquoi j'ai toujours eu une tendresse particuliére pour les coucous ?
D'abord parce que, incorrigible romantique, j'aime l'entendre le soir au fond des bois ... enfin plutôt dans la journée, annonçant un printemps qu'on est toujours si heureux d'accueillir ... ce son est un ineffable bonheur.
La fleur ensuite, non protégée parce qu'abondante dans les prés où elle foisonne, couleur de soleil et modeste pourtant ... que malgré tout je ne cueille plus depuis que mon plus jeune fils m'a dit : "maman, laisse les vivre, qu'est-ce que t'en auras de plus quand elles pourriront dans un vase ?"
A quoi ça tient, depuis, ben ... elles vivent leurs vies de coucous et c'est vrai que je ne m'en porte pas plus mal ! (on est des p'tits coeurs tendres dans la famille !!!)
Et puis les horloges ... de tous les bois, de toutes les couleurs, de toutes les provenances.
Oeuvres d'art ou kitchissimes, toujours fascinantes avec ce petit oiseau qui sort pour coucouter l'heure, qui me rappellent la honte de ma vie quand, à douze ans sonnés je suis montée sur un tabouret pour guetter la bête et l'attraper ...désespérée ensuite de le voir pendre au bout de son ressort ... lui qui venait de la Forêt Noire pour connaître ce triste destin !
Voilà ... j'ai d'autres raisons pour regretter le coucou et s'il y en a un qui me lit par hasard, je lui transmets toute ma sympathie."
Le 24 janvier 2011
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Dimanche 31 juillet 2011
je remonte ce billet, clin d'oeil à un blogueur particulier , Le Coucou de Claviers ... sans jamais le nommer.
Lui, s'était reconnu.
Il ne viendra plus émailler mon blog de ses remarques pertinentes et humoristiques.
La tristesse est grande sur la blogosphère où il occupait une place de choix.
La grande Faucheuse est passée ... il est parti rejoindre son épouse, morte au début de l'année.
Adieu Le Coucou, pour une fois je vais t'appeler Jean-Louis.
Tu manques déjà beaucoup et ce premier dimanche sans le rébus que tu nous concoctais chaque semaine, est désolant.
A plus tard ... ailleurs ... peut-être ...