Je suis allée au marché ce matin.
Oui, je sais, l'information est importante et je ne pouvais pas vous laisser l'ignorer.
J'habite en Drôme provençale et me trotte encore dans la tête cette chanson de Gilbert Bécaud que je chantais à tue-tête, " Les marchés de Provence " et toutes leurs merveilles exposées au soleil.
Le folklore pagnolesque, les petits marchands s'apostrophant avec truculence.
Les poissonnières vantant la fraîcheur de leur marchandise.
Le thym et le serpolet embaumant l'air chaud, les fleurs insolentes de couleurs, la jovialité, le bon heur de vivre, les étals offrant des spécialités du coin ...
Enfin, souvenez vous les plus âgés : "voici pour cent francs du thym de la garrigue, un peu peu de safran et un kilo de figues .... et par dessus tout ça, on on vous offre en étrenne, l'assânnnt qui se promène et qui n'en finit pas .... "
En fille du Nord-est que je suis, ça me faisait rêver, mais rêver ...!
D'où vient alors que je ne retrouve rien de tout ça, j'ai plus le moral ? ... suis blasée ? ...
Toujours est-il que ce matin les mines étaient moroses, les accents germaniques et anglo-saxons, tourisme oblige, les étals représentés par des camions réfrigérés aux normes européennes, les marchands peu pressés de s'arracher à leur discussion et à qui personne n'aurait eu l'audace de marchander la moindre queue de persil.
Bon, je dois un peu exagérer ... beaucoup peut-être ? ... j'aurais dû m'offrir un pastis et tout se serait ensoleillé ? ... voilà c'est ça !
J'y retournerai la semaine prochaine et je prendrai une triple anisette, Hic !!!
Souvent je me fais cette même réflexion et ne trouve plus toujours l'envie d'aller au marché ! Alors comme je ne bois pas d'alcool j'ai eu une idée : mettre des lunettes colorées ;)
RépondreSupprimerA la tienne !
C'est bien délicat cette histoire elle semble montrer que cette jovialité méridionale si sympathique ne serait que façade.Un petit coté Tartarin nous egaye mais un commerçant reste un commerçant et j'ai une opinion particulière sur le commerce "en général" c'est valable au quatre coins de l'hexagone comme disait "chais plus qui"
RépondreSupprimerCette chanson je la connaît par coeur et sur le bout des doigts, l'école ce n'est pas que le calcul et l'orthographe; pour les futurs commerçants c'est surtout le calcul.
Bzzz... de l'ancien colon de Vassieux qui de Die au Grand Veymont à râpé son pantalon et y a découvert... chut!
Le touriste amène son argent.
RépondreSupprimerIci à BERGUES aprés la sortie du film "Bienvenue chez les Chtis" le Flamand criait je ne suis Chti! Aujourd'hui
avec les touristes ils sont encore plus chtis que moi. Mais ils n'ont "pon m'accent"
et "cha ché bin"
Nous, on fréquente toujours avec autant de plaisir les marchés de Provence et nous avons un petit faible pour celui de Nyons le jeudi matin !
RépondreSupprimerMoi je l'aime bien avec les touristes; c'est bruyant, bruissant, ça tournicote, c'est coloré, un tantinet désordonné ...
Nous y sommes allés un jour de Toussaint; il y avait moins de bancs, moins de monde et ce jour là, il manquait quelque chose.
Dommage que je ne puisse pas t'accompagner la semaine prochaine; tu aurais pris ta triple anisette et moi, je me serais régalée d'olives goûteuses de Nyons et de fougasses croustillantes à souhait.
Tiens, je vais aller faire un tour dans mon frigo ...et piquer 2/3 petites tanches à l'ail et au basilic !
Bises Solveig et bon week-end.
Nd
Bon, je n'aimais pas Bécaud, mais cette chanson sur le marché de Provence était assez pittoresque.
RépondreSupprimerJe vais te dire Solveig, quand il m'arrive d'aller au marché, c'est pour retrouver le fromage blanc de mon enfance... Celui que ma tante Marguerite achetait et me tartinait sur du bon pain frais et pi ché toute... Sinon, hormis les fringues, en veux-tu en voilà, on trouve, exceptionnellement, un tite mémé qui vend ses tiots légumes. Tiens, ça me donne une idée, un jour je vendrai mes confiots et mes légumes... en hélant les passants en chti :-)))
GROS BECS.
Comme j'habite un petit village, je fréquente le marché chaque semaine par nécessité davantage que par plaisir —mais c'était un plaisir, pour ma femme et moi, que de nous installer à la terrasse du café après les courses, détendus, sirotant le cocktail d'un doigt d'apéro avec une pinte de ramages étrangers engendré par le soleil des beaux jours. Bon, c'est justement mon jour de marché, je file.
RépondreSupprimerIl y a une évolution des marchés de ma région qui toutefois m'agace au plus haut point : depuis quatre ou cinq ans, la totalité des marchands de légumes se sont mis à vendre de la merde. Tomates sans goût, fruits verts ou blets, salades défraîchies : ils semblent avoir désormais les mêmes fournisseurs que les supermarchés —et restent beaucoup plus chers !
Bonjour, Solveig
RépondreSupprimerHier, comme tous les vendredi, c'était le grand marché de Saint-Aygulf.
J'y retrouve tous tes mots.
Nous avons dû nous rencontrer en cet univers d'arôme de gouaille et de couleurs...
Merci beaucoup..
Je t'embrasse.
coucou,
RépondreSupprimerle marché,
oui, bon,
chaque dimanche,
devant chez moi.....
juste devant ma porte...!
ma ville est petite,
les touristes sont là..
les gens du "cru" aussi,
il y a du bruit,
des odeurs,
du chari vari...
si,
on arrive a mettre de coté...
les 'c'est plus comme avant...',
ben, ma foi,
c'est bien sympa,
de s'y balader,
et de finir,
son tour, à la terrasse d'un café....
surtout lorsqu'on est accompagné
allez, je t'invite,
tu risque l'expérience a nouveau ??
bizzzzzzz claire
RE..........
RépondreSupprimerje souris en voyant
que tu as vu la méme chose ou presque que
PIERROT,
alors, que moi,
cela ne m'as pas effleuré une seconde,
pourtant,
c'est pas la grande forme ...
mon inconscient,
doit se projeter dans mon blog
ou alors..
j'ai pas les yeux en face des trous..
ou...???? hihihii
ha,........
que j'aime,
les échanges """blogestes"""
re bizzzzzzzzz
Allez Solveig, ne retiens que ce qui est bien, c'est l'actualité qui te rend triste... Demain sera un autre jour ! Des bises et du baume pour ton coeur. brigitte
RépondreSupprimerMais quelle bonne idée de trinquer avec toi !!!
RépondreSupprimerQuel beau billet .EB
coucou ma belle, et oui les marchés ne sont plus ce qu'ils étaient, quand j'étais petite, il y avait un grand marché dans ma ville, et c'était une fête d'y aller...aujourd'hui,plus beaucoup de marchand et plein de marchand de fringues..c'est encore des souvenirs qui s'envolent..
RépondreSupprimerJe suis plus du tout présente depuis un bout de temps...mais d'ici le 10 juin tous mes examens seront fini et je pourrais revenir sur mon blog..vivement que celà se finisse, j'en ai marre..je te fais de gros bisous
Dominique
Quand je vais en Ardèhe, je vais parfois au marché d'Aubenas, j'aime cette ambiance!!!!!
RépondreSupprimerC'est que la gaieté des marchés se trouve peut-être ailleurs, au cœur des fraises, dans la chair juteuse des cerises, sur l'auvent des étals, dans la brise tiède ...
RépondreSupprimerJ'aime l'ambiance conviviale des marchés et à défaut, je me rends aux Halles, un lieu aux mille senteurs et couleurs!
RépondreSupprimerJe te souhaite une très belle semaine Solveig
Une triple !
RépondreSupprimerAttention - attention -attention !
mais!comment se faisse que j'ai loupé ta publication?
RépondreSupprimerje ne vais plus au marché non plus..pour les mème raisons que celles que tu évoques...le marché à perdu son ame..et c'est tellement dommage
bises
Tu écrèmes tous les marchés alentours pour comparer les anisettes ou quoi ???
RépondreSupprimerA bientôt... GROS BECS.
Cela donne envie de retourner a ce marché ! EB
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